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Notre Histoire

XII-XIIIème siècle

Édification des tours du château par les Abbés de Moissac

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5 mars 1658

Naissance d'Antoine Laumet

Également connu sous le nom de Chevalier de Lamothe-Cadillac, né au centre-ville de Saint-Nicolas de la Grave et fondateur de la ville de Détroit (Michigan, États-Unis d'Amérique).

Découvrir son histoire

Chef-lieu de Canton, Saint-Nicolas de la Grave domine la généreuse et vaste plaine de la Garonne avec ses vergers et ses cultures maraîchères. Au centre du bourg, les artisans et les commerçants locaux développent un savoir-faire unique, fiers de perpétuer la tradition du travail bien fait. 

Mais au-delà de ses capacités agricoles, Saint-Nicolas de la Grave est un village chargé d'Histoire. Celle-ci remonte à l'édification de la première des quatre tours du château par Richard coeur de Lion. Cette charmante bastide se trouve au coeur du village et abrite aujourd'hui la mairie. Mais Saint-Nicolas cache de nombreux autres trésors : c'est notamment au coeur du village qu'est né au XVIIème siècle Antoine Laumet, devenu le Chevalier de Lamothe-Cadillac, fondateur de la ville de Détroit en Nouvelle France (aujourd'hui située dans le Michigan aux États-Unis). Un musée a ainsi été mis en place dans la maison de naissance d'Antoine Laumet, située au coeur du village, et accueille des visiteurs toute l'année.

En savoir plus sur le musée Cadillac 

Dans cette région où priment l'entraide et le collectif, il était coutume de se réunir autour des "despéloucados" ou "despanouillados" (enlever l'enveloppe autour des épis de maïs) pour surmonter les dures soirées d'hivers, généralement solitaires. C'est donc tout naturellement que les différents quartiers du village ont mis à contribution ces soirées hivernales afin de confectionner fleurs, chars et costumes en vue du Carnaval, fête annonçant l'arrivée du Printemps. 

Grâce à un livre de compte de l'établissement Plantade, stipulant un achat de fournitures pour 3 Francs effectué par Madame Verdié le 10 février 1861 en vue du Carnaval, on estime que la fête existait déjà à Saint-Nicolas !
 

Création du "C.F.F.M."

François Macabiau, Joseph Plantade et Georges Mariet relance le Carnaval après la Première Guerre Mondiale.

Suite à la Première puis à la Seconde Guerre Mondiale, le Carnaval tombe dans l'oubli. Les temps sont durs et les nicolaïtes ne se réunissent plus pour célébrer l'arrivée du Printemps. Il faut attendre 1949 pour que trois des jeunes du village décident de faire renaître cette fête : François Macabiau, Joseph Plantade et Georges Mariet. Ensemble, ils fondent le "C.F.F.M." ("Comité des fêtes, des foires et des marchés" qui deviendra le "Comité des fêtes de Saint-Nicolas" puis les "Festivités Nicolaïtes") et redonnent à Saint-Nicolas son souffle festif d'Antan. Cette entreprise, bien qu'ambitieuse, porta ses fruits si bien que les nicolaïtes retrouvèrent, après des années de césure, leur tradition culturelle. Les quartiers se retrouvèrent de nouveau les soirs d'Hivers tandis que costumes, fleurs et chars furent de nouveau confectionnés dans un esprit de camaraderie. 

En savoir plus sur la confection des chars

Le Carnaval devait initialement servir d'impulsion populaire et collective afin de relancer les foires de jadis, elles aussi tombées dans l'oubli. Aux "fêtes carnavalesques" se succèdent ainsi les "foires expositions" qui accueillent notamment des bêtes agricoles. Face au grand succès que rencontrent ces fêtes, le C.F.F.M. voit augmenter le nombre de visiteurs chaque année, si bien que la fête locale de 1949 se transforme rapidement en rendez-vous incontournable pour le département.  

Découvrir les souvenirs de nos anciens

2021 : Année de césure

Faisant suite à la pandémie, le carnaval n'a pas eu lieu en 2021, ce qui a laissé plus d'un nicolaïte morose...

En 2024, le Carnaval de Saint-Nicolas célébrait ses 75 ans. Malgré une année de césure liée à la Pandémie en 2021, les nicolaïtes n'ont pas baissé les bras et célèbrent chaque année l'arrivée du Printemps comme il se doit, perpétuant une tradition qu'ils honorent de génération en génération. Par soucis de conserver le Patrimoine culturel de la fête, les Festivités Nicolaïtes veillent à conserver l'esprit intergénérationnel et collectif de la fête en organisant à la fois le traditionnel bal masqué pour les plus anciens comme des spectacles et des activités avec jeux en bois pour les plus jeunes. Les défilés, quant à eux, mettent à l'honneur les chars préparés sous les hangars pendant l'hivers ainsi que des acteurs externes comme les traditionnelles troupes de majorettes, des bandas, percussionnistes, danseurs ou échassiers. Quand la nuit tombe, les soirées à thème prennent le relais en intérieur où artistes circassiens, danseuses, percussionnistes et DJ se relaient pour faire vibrer ensemble une salle comble. 

Découvrir les coulisses de la fête

Si le format de Carnaval a bien évolué depuis sa création, il se tient désormais sur les deux week-ends encadrant le mardi gras, jour duquel est organisé le traditionnel bal costumé des anciens. Les défilés, quant à eux, prennent place le dimanche tandis que des soirées à thème ont lieu les vendredi et samedi soirs. Le jugement de Monsieur Carnaval, qui vient clôturer les festivités, prend ainsi place le dernier dimanche après la dernière cavalcade.

En savoir plus sur le jugement de Monsieur Carnaval